Et si vous achetiez dans le sud de la france ?

Le Sud-Est a tout pour plaire : soleil, mer, montagne, emplois, le tout à trois heures maximum de Paris en TGV. Autant d’atouts qui en font l’une des régions les plus prisées par les investisseurs et les Français en quête de changement

Sud-Est : l’Eldorado ensoleillé

 «Après le boulot, je fonce à la plage de mai à fin octobre », se félicite Eric. Ce jeune cadre supérieur a parié sur un nouvel emploi dans le Sud-Est, en quittant, avec femmes et enfants, son trois-pièces dans l’Est de Paris , pour une villa avec piscine tout près de la plage de Saint-Cyr-sur-Mer. Forcément, ça fait rêver. Et grimper les prix immobiliers : + 114 % en Pacaentre 2000 et 2006. La plus forte progression avec Rhône-Alpes (103 %), juste derrière l’Ile-de-France .
Car Paca et Rhône-Alpes sont idéalement desservies par le TGV qui met la Méditerranée et les pistes de ski à moins de trois heures de la capitale. Du coup, pour la seule région Paca, 10 % des habitants recensés en 2006 n’y vivaient pas en 2001. L’Ile-de-France contribue pour près de 60 % à cet excédent migratoire. Il n’est donc plus rare de voir certains micromarchés (quand ils affichent des critères de valorisation tels que la qualité de l’adresse, du bien, la proximité de la mer…) s’aligner sur les prix parisiens ou même les dépasser.

Les jeunes actifs réinvestissent les villes

Comme partout, le moteur des mouvements migratoires reste l’activité économique. Ce qui joue nettement en faveur du Sud-Est : la région Rhône-Alpes , déjà deuxième région française par la superficie et la population, se place dans le peloton de tête des grandes zones économiques européennes. Dans ce contexte dynamique où des milliers d’emplois vont être à pourvoir dans la prochaine décennie, les nouveaux arrivants sont jeunes. Plus des deux tiers ont moins de 40 ans et un sur deux est diplômé de l’enseignement supérieur.

Ils exportent avec eux leur concept de vie : un brin bobos, pas rebutés par les vieux immeubles, en quête de belles surfaces à personnaliser, et très friands du « tout piéton ». Et Lyon , grâce également à ses grands projets d’urbanisme, voit ses quartiers populaires désormais conquis. Dans le Midi, ils laissent aux retraités ou aux riches étrangers les petites villes de bord de mer, souvent hors de prix, et réinvestissent les centres-villes. Conséquence : les populations de Marseille , Nice ou  Toulonaugmentent après une traversée du désert dans les années 90… mais les prix aussi !

Sud-Ouest : le pays où il fait bon vivre

Le Sud-Ouest séduit surtout pour sa qualité de vie sous le soleil, attirant les retraités sur ses côtes et les actifs dans ses deux grandes capitales régionales. Une tendance qui devrait se confirmer grâce à l’amélioration des réseaux de transports.
Rugby, surf, cassoulet, foie gras, crus classés, vieilles pierres… Bien sûr vous êtes dans le Sud-Ouest. Un territoire longtemps réservé à ses habitants, ses expatriés de retour pour les grandes vacances et à quelques aficionados. Car avant les autoroutes A 10 et surtout A 20, avant le TGV, avant les compagnies low-cost, le Sud-Ouest, il fallait y aller !
Pourtant, depuis 1975, la croissance démographique de ce territoire entre causses, Atlantique et Pyrénées repose presque exclusivement sur l’excédent migratoire… La tendance devrait s’accentuer avec les baby-boomers en retraite qui s’installent principalement sur les côtes. Dans le bassin d’Arcachon , idéalement desservi par le TGV, arrivent aussi les Franciliens profitant du télétravail et des RTT, à côté de « people » lassés de Saint-Tropez. Les Landes , à l’abri de leur forêt domaniale, et la Côte basque sont toutes deux préservées d’un bétonnage excessif. Mais lorsque protection du littoral rime avec offre insuffisante, on peut parier sur des prix élevés.

Bordeaux, Toulouse : deux rivales attrayantes

Le Sud-Ouest, c’est aussi une économie dynamique tirée par deux locomotives : l’aéronautique/espace/systèmes embarqués et les biotechnologies/santé. Résultat : de plus en plus d’actifs viennent vivre à Toulouse et Bordeaux , poussant le marché à la hausse avec une augmentation des prix ininterrompue depuis 1998, et de plus de 50 % depuis 2001. Dans le match qui les oppose, Toulouse devance toujours Bordeaux , mais d’une courte tête.

Car la capitale de l’Aquitaine connaît un réel engouement. Elle a restauré ses quais, inauguré son tramway. Du coup, ses habitants renouent avec le centre-ville. Les Franciliens arrivent aussi, prêts à partager leur vie entre Bordeaux et Paris . Car, finalement, la Girondine jouit d’un sacré avantage : sa proximité de Paris grâce au TGV. Seulement trois heures pour rallier la capitale, contre plus de cinq heures pour la ville Rose. En attendant la construction d’une à ligne grande vitesse entre les deux métropoles régionales à l’horizon 2016, qui mettrait Toulouse à 3 h 06 de Paris et pourrait rendre encore plus proche ce Sud-Ouest déjà tant apprécié.

Acheter une maison secondaire à la mer

Le bord de mer n’est plus seulement réservé aux grandes vacances. L’époque est aux week-ends prolongés et les résidences secondaires doivent désormais se situer à trois heures de chez soi au plus, en voiture, en train ou en avion. Voici quelques destinations courues ou en passe de le devenir.

Les pieds dans l’eau à trois heures de chez soi

Difficile d’échapper à la Normandie , terre d’accueil privilégiée des Franciliens pour des week-ends en bord de mer. Mais autant éviter les environs onéreux de Deauville-Trouville, ou la station chic, prisée des Britanniques, du Touquet-Paris-Plage. Cette chère Normandie à l’herbe grasse offre d’autres joyaux, comme la magnifique Côte d’Albâtre, à deux heures et demie de la capitale par l’autoroute A13. Là, se dressent ces falaises aux blancheurs crayeuses lovées entre Le Havre et le Tréport, qui dévoilent de charmants villages balnéaires : de Saint-Valéry-en-Caux à Yport en passant par Veules-les-Roses.

La gamme de prix y est large. Elle débute à 150 000 € pour une petite chaumière cauchoise en brique et silex noir de 80 m2, proche du littoral, et à 200 000 € pour une longère normande de 120 m2. Mais plus on s’approche de la blanche écume de la Manche , plus les tarifs augmentent : 300 000 € pour une cauchoise de 120 m2 et 370 000 € pour une normande cossue. Les rares villas « pieds dans l’eau » ne s’envisagent pas à moins de 500 000 €. Des prix somme toute abordables au regard de ceux pratiqués sur une Côte d’Azur flambeuse. Car pour beaucoup, résidence secondaire de bord de mer doit rimer avec chaleur caniculaire.

Côte d`Azur : TGV, avions à bas prix et mètre carré cher

Le mas provençal bercé par les flots bleus de la Méditerranée se paye à prix d’or. Le million d’euros devient le minimum requis pour avoir les pieds dans l’eau. Surtout quand ce mas se situe à moins d’une heure de Paris en avion grâce aux low cost qui desservent Nice ,Toulon ou Marseille . Et le cocktail « sea & sun » garantis, vite et à bas prix, n’attire pas que les Français ! Depuis l’ouverture de ces lignes aériennes, les Européens du Nord cherchent aussi à concrétiser leurs désirs de paradis méditerranéen. Au-delà de 500 000 €, la clientèle française devient rare. Elle préfère des appartements aux surfaces inférieures à 100 m2 pour pondérer les prix de la Côte d’Azur – jusqu’à 10 000 € le mètre carré pour un bien en front de mer avec terrasse et adresse.

D’autant qu’en plaçant Marseille à trois heures de la capitale et à une heure et demie de Lyon , le TGV a ouvert d’autres opportunités. Un message bien reçu par les Parisiens et les Lyonnais qui investissentBandol et Sanary-sur-Mer. Deux ports de pêche varois aux plages de sable fin et aux ruelles à l’ombre des palmiers qui plaisent à ces acquéreurs, pour les grandes vacances mais aussi le temps d’un week-end. Conséquence : ces stations vivent désormais toute l’année. Il faut encore compter avec le million d’euros minimum pour une demeure avec piscine et vue dégagée sur la mer.

Des budgets qui obligent parfois à se tourner vers les appartements. Pour les propriétaires qui ne veulent pas s’embarrasser de l’entretien d’unjardin , la résidence secondaire idéale est un T2 ou T3, au calme, avec ascenseur, parking et terrasse, proche de la mer et du centre-ville pour tout faire à pied. À dénicher autour de 4 000 € le m2.

Bretagne : de belles vues mer encore abordables

Ceux que les tarifs prohibitifs et la surpopulation estivale de la Côte d’Azur rebutent peuvent se tourner vers la Bretagne . Le soleil n’y est pas garanti, mais beaucoup considèrent les étés « frais » comme un atout depuis la canicule de 2003. Et l’engouement pour le littoral breton préservé, son terroir, sa campagne riche en légendes celtiques et son patrimoine, ne faiblit pas. Le bien idyllique ? Une maison bretonne typique de 300 m2 cerclée d’hortensias, qui se négocie autour du million d’euros sur les secteurs phares du bord de mer. C’est le cas de la Côte d’Émeraude, avec son triangle d’or Saint-Malo , Dinard, Saint-Briac-sur-Mer, où la moindre demeure typique affiche 600 000 € avec vue mer.

Moins chers, plus éloignés du littoral mais avec l’environnement magique d’une rivière qui coule au milieu de jolis hameaux : les bords de la Rance, près de la patrie du corsaire Surcouf. Lesmaisons en pierre s’y vendent à partir de 250 000 €. Vers Saint-Coulomb ou Saint-Méloir-des-Ondes, tournés vers la baie du Mont-Saint-Michel, le cachet breton, plus modeste, s’achète avec travaux autour de 230 000 €, près des commerces, de la mer et de l’arrêt du TGV de Dol-de-Bretagne. Plus au sud, avec son doux climat estival, ses côtes échancrées, ses dolmens et ses menhirs, le recherché golfe du Morbihan : un dépaysement total à trois heures de Paris en TGV. Sur le secteur de la baie de Quiberon , il faut compter 5 000 € le mètre carré pour un appartement avec vue mer. Mais ici, les résidences secondaires se conçoivent avant tout en maison. Les acquéreurs à petits budgets peuvent décrocher de minuscules maisons de pêcheurs à moins de 300 000 € à la Trinité-sur-Mer ou dans la mégalithique Carnac. À Séné, face à la sélecte et coûteuse Arradon, une maison avec vue démarre à 530 000 €. La ville de Baden , appréciée des passionnés de voile pour son accès direct sur l’Atlantique, propose des résidences secondaires à partir de 450 000 €.

Cependant, la Bretagne regorge d’autres opportunités : le Finistère , longtemps boudé pour son climat capricieux et sa difficulté d’accès, est devenu une alternative au golfe du Morbihan . Il séduit toujours plus d’acquéreurs en quête de résidences secondaires authentiques. À Carantec , par exemple, une très belle vue sur la Manche démarre à 400 000 €. Alors pourquoi ne pas opter pour cette Côte des Légendes, proche de Brest et de sa gare… qui pourrait se trouver d’ici 2012 à trois heures de Paris grâce au TGV ?

Investir dans une résidence secondaire

Acquérir une résidence secondaire est devenu de plus en plus « facile » : les lignes de TGV ont réduit les trajets depuis les résidences principales ; la réduction du temps de travail et le développement du télétravail ont également favorisé les week-ends prolongés et les vacances courtes étalées toute l’année.

L’ère du secondaire

J’en ai pour des années de travaux ! ”, soupire dans un sourire Samuel en désignant du doigt la toiture à refaire, les planchers vermoulus et les sols en terre battue. Mais pas question de passer à côté d’une telle occasion pour cet universitaire parisien qui a décroché la timbale à… 34 000 euros ! Le prix d’une berline neuve pour une maison de village fin XVIIIe siècle qui déploie 300 m2 sur deux corps de bâtiment. Avec ses cheminées en pierre à hauteur d’homme, ses murs en blocs de calcaire au toucher velouté, frais refuges pour de longues siestes aoûtiennes rythmées par le chant des cigales, et ce délicieux jardin intérieur avec vue sur la vallée du Lot qui exhale au gré du vent le buis âcre ou la menthe sauvage.

Une occasion rare que Samuel a saisie, à 44 ans, « parce qu’après avoir découvert cette région en location avec des amis, ma femme mes enfants et moi en sommes tombés  littéralement amoureux, et je voulais leur offrir une maison de vacancesoù ils puissent se créer des souvenirs d’enfance ». Voilà comment on plonge dans l’univers de la résidence secondaire quand celle-ci ne provient pas d’un héritage familial . Par coup de coeur. Parce qu’au fil des années, des voyages et des destinations aussi, on a parfois envie de poser ses valises dans un lieu correspondant à ses goûts et à son style de vie. En toute simplicité.

Un havre de paix

Bien sûr, la situation de famille impose certains choix en termes de budget, d’espace et de commodités. Cependant, acquérir une résidence secondaire est devenu de plus en plus « facile » : les lignes de TGV ont réduit les trajets depuis les résidences principales ; la réduction du temps de travail et le développement du télétravail ont également favorisé les week-ends prolongés et les vacances courtes étalées toute l’année ; les compagnies low cost ont démocratisé l’avion ; et, surtout, les taux d’intérêt bas encore favorables ont parfois permis de débloquer des fonds inespérés.

Il suffit de regarder, en régions , les immatriculations de voitures hors département – voire même hors Hexagone ! – pour s’apercevoir que plus un seul territoire de France n’est désormais épargné. Évidemment, il n’y a pas de raison pour que la crise du logement épargne le marché de la résidence secondaire. Conséquence : la Safer* a estimé l’an passé que les prix avaient doublé en 10 ans, même dans le village le plus isolé. Certes, le soleil, la proximité du littoral et des grandes villes salent allégrement l’addition. Le neuf aussi, en raison d’un foncier rare limité par les lois sur le littoral et la montagne . Mais l’acquéreur de résidence secondaire, qu’il soit en quête d’une identité régionale ou en plein « retour aux sources », souhaite d’abord le cachet de l’ancien.

Ce qui explique la pénurie de biens à restaurer et les valeurs haussières des biens rénovés avec goût. Reste que rien ne vaut le délice de partir vers cette résidence secondaire en imaginant déjà les plaisirs partagés en famille ou entre amis. Sur cette terrasse à soi, réchauffée par les rayons du soleil de l’été, avec pour seul horizon la mer ou la montagne .

Pourquoi investir à la montagne

Au pays de l’or blanc, les superlatifs pleuvent : la France possède la plus haute station et la plus longue piste noire d’Europe, le plus grand domaine skiable, le plus important parc de remontées mécaniques et la plus grande fréquentation touristique étrangère… au monde ! Et ce ne sont pas les seuls atouts que fait valoir la France « d’en haut ». Pour découvrir des montagnes aux formes douces, couvertes de forêts, direction les Vosges, le Jura ou leMassif central . Là, les stations se déclinent autant en bourgs conséquents qu’en villages tournés vers leur artisanat et leur gastronomie.

Les Alpes du Nord détiennent toujours la palme de la fréquentation grâce à leurs hauts sommets (enneigement garanti), leurs gigantesques domaines skiables, leurs équipements modernes et leurs stations innombrables, des plus grandes aux plus modestes. Les Alpes du Sud jouent aussi la carte de l’altitude, tout en résonnant des accents chantants et ensoleillés de la Méditerranée. Quant aux Pyrénées , elles bousculent les traditions et s’imposent comme la terre d’accueil des pratiques de montagne les plus avant-gardistes. Enfin, la France détient encore une exclusivité : la structuration « skis aux pieds » de ses domaines. Les stations sont bâties en altitude et interconnectées, de telle sorte que l’on peut parcourir plusieurs domaines sans déchausser ses skis de la journée !

 Megève, la pionnière

Principal facteur de développement du tourisme en montagne : l’accessibilité, favorisée par les compagnies de chemin de fer dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1912, dans la cité thermale de Luchon, l’inauguration du petit train à crémaillère permet de monter à 1 800 mètres. L’installation de la première remontée mécanique des Pyrénées est suivie par la construction des hôtels de Superbagnères et de Font-Romeu, véritables palaces pour une richissime clientèle.

Dans les Alpes, les alpinistes partent à la conquête des grands sommets et recrutent des guides dans les villages de montagne où l’hébergement s’avère sommaire. En 1915, la baronne Maurice de Rothschild parcourt les Alpes avec son moniteur de ski, en quête du lieu idéal où faire bâtir une station de ski prestigieuse. Il lui propose le plateau du Mont d’Arbois, où la baronne inaugure dès 1921 le palace éponyme. C’est ainsi que naît Megève, la première station française proprement dite, qui vient rejoindre ses prédécesseurs suisses et autrichiens. Après avoir lancé la mode de la montagne en été en y créant un golf de neuf trous, la baronne devient aussi l’une des pionnières des remontées mécaniques avec l’inauguration, dès 1934, du téléphérique du Mont d’Arbois, en association avec la commune de Megève. Entre-temps ont eu lieu les premiers Jeux olympiques d’hiver, à Chamonix, en 1924, où le ski alpin devient une discipline sportive à part entière.

 Les sports d’hiver pour sauver la montagne

C’est un véritable tournant dans l’histoire du tourisme montagnard : en moins d’un demi-siècle, les loisirs d’hiver explosent. À partir de la fin des années 1950, pour lutter contre la désertification et offrir aux citadins le cadre d’une nouvelle pratique de loisirs, l’Etat français met en place une politique nationale d’aménagement de la montagne fondée sur les sports d’hiver : le plan Neige. Des ensembles urbains poussent à des altitudes réputées inhabitables en hiver.

L’urbanisme chaotique des bourgs de montagne cède la place à un modèle planifié et fonctionnel, conçu pour accueillir les migrations saisonnières de masse. Dès lors, la station intégrée moderne supplante l’architecture rurale ou régionale. La neige n’est plus ce puissant somnifère qui condamne les villages à hiberner. Elle devient cet or blanc que les stations, en plein essor grâce à la promotion immobilière, peuvent exploiter. Les années 1960 sont celles de l’euphorie constructive : des « paquebots de béton » sortent des neiges jusque dans les années 1970. Des stations sont créées de toutes pièces, comme Avoriaz, « pur produit » du groupe Pierre & Vacances. Le Jura , proche de Paris et réputé pour ses pistes de ski de fond, suit cette vague immobilière dans les années 1980, avec les stations des Rousses, Métabief ou Lelex-Mijoux.

Les stations se rénovent

Mais les infrastructures peinent à suivre. Il faut attendre les Jeux olympiques d’Albertville , en 1992, pour rattraper le retard pris dans l’aménagement des réseaux routiers et ferroviaire. Et encore : l’accessibilité nouvelle des Alpes se montre en revanche à la peine dans les autres régions montagneuses. De plus, après des années de constructions effrénées, la plupart des stations se heurtent aux ultimes pentes de la montagne et, face à cette barrière naturelle, ne peuvent plus s’étendre.

Résultat : les constructions neuves deviennent rarissimes, quasi inexistantes dans les Pyrénées et sporadiques dans le Massif central , les Vosges ou le Jura , où la fréquentation reste majoritairement locale. Quelques nouveaux programmes poussent, comme à Tignes (Alpes du Nord ), à Superdévoluy, Serre-Chevalier ou Puy-Saint- Vincent (Alpes du Sud ). En revanche, les anciennes stations font peau neuve. Les Deux-Alpes, qui investissent chaque année dans l’univers des nouvelles glisses, ont enclenché d’importants programmes de rénovation, tout comme les Arcs et la Plagne. Inaugurées à la fin des années 1970, elles relookent leurs immeubles en les habillant de bois, dans le plus pur style montagnard.

Depuis 2003, les deux stations, reliées par le téléphérique géant à étages Vanoise Express, couvrent un « giga » domaine skiable : Paradiski. Idem pour les Menuires : à l’occasion de ses 40 ans, en février 2006, la station s’est offert un grand lifting général et un tout nouveau centre aquatique et ludique.

Retour aux villages

Faute d’offres nouvelles dans ce marché immobilier qui a connu plus de 30 % de hausse ces dix dernières années, les prix atteignent eux aussi des sommets. Et, les chalets faisant toujours défaut dans les stations stars, affichent des valeurs prohibitives pour la plupart des portefeuilles. Les rares acquéreurs exigent de l’authentique « montagnard » avec pierre, bois et restaurations nobles, faute de quoi ils préfèrent s’orienter vers une maison individuelle avec tout le confort moderne (spa, jacuzzi et piscine inclus).

Du coup, les stations dites « villages », qui se sont développées calmement à côté des grands pôles touristiques, ont aujourd’hui la cote. C’est le cas de Barèges-La Mongie ou Saint-Lary, dans les Pyrénées , d’Arêches-Beaufort, Les Coches, Les Gets , Samoëns , Valloire ou Valmorel, dans les Alpes, pour ne citer qu’elles… Car la clientèle ne se satisfait plus des sempiternels studios devenus de plus en plus exigus et coûteux. Elle recherche un habitat plus spacieux, en adéquation avec ses aspirations : grand air, ambiance, paysage et activités en famille avec enfants et petits-enfants, pour l’après-ski et pour l’été… Autant de critères de choix qui sont devenus essentiels. Et les petites stations villages l’ont bien compris, répondant à cette nouvelle approche et renouant ainsi avec la fréquentation.

Eté comme hiver

À une époque où près d’un tiers de la clientèle des stations ne skie pas, la qualité des pistes ne suffit plus. Du coup, après la course aux snowparks, lancée dans les années 90 pour satisfaire les freeriders, les stations se mettent aux espaces nordiques. On y pratique le ski de fond, certes, mais aussi les raquettes — très tendance —, le traîneau à chiens ou encore le « ski joering », qui consiste à se faire tracter à skis par des chevaux… Une aubaine pour les petites stations de moyenne montagne où les pistes de ski alpin faisaient défaut. Les plaisirs hors piste se multiplient aussi. La traditionnelle patinoire est concurrencée par le kart ou le quad sur glace, la cascade sur glace, la plongée en lac gelé, la montgolfière ou encore le fitness, la balnéothérapie…

Et, à l’image des grandes marques de la glisse qui s’orientent désormais vers le marché de l’outdoor, la montagne s’apprécie en toute saison. En été, air pur et vacances sportives deviennent tendance, loin des plages bondées. Comme l’hiver, les stations regorgent d’occupations : VTT, randonnées pédestres ou via ferrata, parapente, tennis, équitation, rafting et canyoning, golf, ski sur glacier… Les moins sportifs peuvent prendre des cours de peinture, d’oenologie, de cuisine par des grands chefs. Ou courir les multiples festivals d’été après quelques visites d’un patrimoine, d’une faune et d’une flore particulièrement riches. L’époque où les stations se transformaient en un grand désert humain hors saison est aujourd’hui définitivement révolue.

 

Les français et leur logement

La stabilité d’un espace sert d’assurance face aux instabilités relationnelles : ainsi la maison semble plus rassurante qu’un appartement. Dès lors, l’investissement dans un logement n’est pas seulement financier mais affectif.

La propriété comme stabilité

Rapport au temps bouleversé, liens affectifs fragilisés, filiation recherchée… le nouveau propriétaire voit donc dans l’acquisition d’un espace personnel un moyen de se réfugier dans une certitude tangible. Plus exactement, il ressent le besoin de trouver sa place au sein d’un espace sécurisé qui est supposé répondre à ses incertitudes. « La stabilité d’un espace sert d’assurance face aux instabilités relationnelles et aux incertitudes du temps et de l’époque », confirme Jacques-Antoine Malarewicz. « L’habitation est à la fois un bien à transmettre, elle accompagne la filiation, en même temps qu’un espace d’accueil privilégié pour le clan , elle devra probablement de plus en plus répondre aux exigences de cette forme de lien social. Ce que nous demandons d’un lieu de vie, c’est qu’il soit à la fois symbole de stabilité, de solidité et point de référence ».

Ainsi, une maison semble un espace plus rassurant qu’un appartement . Plus de la moitié des Français la choisissent, quitte à s’éloigner de leur lieu de travail. De même, quand ils le peuvent, ils cherchent à la construire de leurs propres mains. Ces mêmes Français déménagent de moins en moins fréquemment : selon les chiffres des recensements, ils étaient 94 % à le faire entre 1975 et 1982 et seulement 81 % entre 1990 et 1999. Ils restent en moyenne quatorze ans dans le même logement. « Non seulement l’occupation d’un lieu de vie tend à se stabiliser dans le temps mais elle permet, paradoxalement, de se disperser dans l’espace.

En effet, avec les avancées de la technologie, le logement peut se transformer en un point d’ancrage à partir duquel se développent des comportements nomades de plus en plus complexes. » Et force est de constater qu’entre les voitures de plus en plus spacieuses, les ordinateurs portables et les téléphones mobiles, tout devient un prolongement « naturel » de la maison. Pour Jacques-Antoine Malarewicz, « l’éparpillement dans l’espace se fait dans la multiplication des liens technologiques, maintenant ainsi les relations affectives et professionnelles ». Dès lors, l’investissement dans un logement n’est pas seulement financier, il est également affectif. Ce qui explique pourquoi, dans les procédures de divorce et de séparation, tout ce qui concerne l’habitation est souvent source de conflits importants. Comme si se séparer d’une maison devenait plus douloureux que de quitter un conjoint ou une conjointe.

Une confiance sans cesse renouvelée dans la pierre

Pourquoi, alors que l’économie n’est pas au beau fixe et que les prix flambent depuis la fin des années 90, l’amour des Français pour l’immobilier ne se dément pas ? Bernard de Crémiers et Patrick-Michel Khider, fondateurs du réseau immobilier Laforêt, avancent plusieurs éléments de réponse : « Il y a tout d’abord le coût avantageux du crédit, et le gonflement de la classe d’âge 30-45 ans, qui a les moyens d’acheter ».

L’immobilier est aussi soutenu par un phénomène qui dépasse les frontières : « Les étrangers sont de plus en plus nombreux à acheter en France , et les Français à acheter à l’étranger ». Le problème – bien français – de la retraite a aussi agi comme un aiguillon psychologique : « Les gens ont réalisé ce qu’ils allaient gagner… ou plutôt ne pas gagner ! On voit des jeunes arriver très tôt dans nos agences, démarrer par l’acquisition d’une petite surface, parfois aidés par le prêt à taux zéro ». Les gens achètent de plus en plus jeunes. Ils savent que ce n’est plus pour la vie et pensent davantage à la revente. Ainsi, en Ile-de-France , la part des moins de 30 ans représentait 27 % des acquéreurs en 2005, contre 22 % en 2000(4). Leur raisonnement se tient : mieux vaut devenir propriétaire à mensualités constantes plutôt que payer à fonds perdus un loyer qui ne cesse d’augmenter. On n’hésite plus aujourd’hui à s’endetter sur des durées supérieures à 20 ans.

L’immobilier tient une place de plus en plus importante dans le budget des ménages : les dépenses de logement (charges non comprises) représentent respectivement 17,6 % et 16,4 % du revenu des accédants et des locataires, contre moins de 10 % au cours des années 60(3). Et Bernard de Crémiers de conclure : « Les Français étaient peu propriétaires, mais c’est en train de s’inverser ». Avec à peine plus d’un ménage sur deux propriétaire, la France est encore loin derrière certains autres pays européens comme le Portugal , l’Espagne ou la Grande-Bretagne.

Neuf ou ancien : que choisir ?

Trente et un millions de logements anciens. 400 000 nouvelles constructions environ par an. Forcément, il est plus facile de trouver un bien à sa convenance dans l’existant. D’autant que les prix y sont généralement moins élevés. De son côté, le neuf ne manque pas d’attraits. Panorama des avantages et des inconvénients des deux secteurs.

Les avantages à prendre un bien immobilier neuf

Pas de travaux pendant dix ans ! Dans le neuf, le constructeur doit offrir une garantie décennale qui le rend responsable des qualités de sa prestation. Un atout à considérer d’autant qu’il s’ajoute à des frais d’acquisition réduits (frais de notaire, taxes…) : de 2 à 3 % dans le neuf contre 7 % dans l’ancien. En outre, les acquéreurs de neuf sont exonérés de taxe foncière pendant les deux ans qui suivent la fin de la construction.

Les nouveaux logements doivent par ailleurs répondre aux exigences de la Réglementation thermique 2005. Une disposition qui émane de la volonté de l’État de diviser par 4 d’ici à 2050 les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. La France s’est engagée à respecter cette notion appelée « facteur 4 » en ratifiant les accords de Kyoto. Conséquence : le neuf jouit de bonnes performances thermiques et acoustiques, accompagnées de réelles économies d’énergie . Ces prestations font évidemment grimper le prix de 10 à 20 % par rapport à l’ancien. Autre aspect à prendre en compte : c’est le plus souvent en périphérie que sont édifiés les nouveaux programmes à cause de la pénurie de foncier dans les villes.

Prévoir les travaux

Les adeptes du centre-ville trouveront donc plus facilement leur bonheur dans l’ancien. Acheter dans l’existant, c’est aussi bénéficier de prix inférieurs à ceux du neuf. Quoique… Dans certains secteurs comme à Paris , Lyon ou Toulouse et sur le littoral très prisé, la forte hausse des prix de l’immobilier et la faiblesse de l’offre en neuf tendent à lisser les valeurs. Cependant, l’ancien permet de bénéficier de prêts aidés, de subventions auprès de l’Anah*, ou de crédits d’impôt pour des travaux importants ou spécifiques (installation d’une pompe à chaleur, par exemple). Des possibilités à regarder de près. Car l’objectif du « facteur 4 » devrait bientôt se traduire par une réglementation thermique obligeant à l’amélioration des performances énergétiques également dans l’ancien. Un budget de travaux estimé de 17 000 à 20 000 € par logement, à ajouter à ceux entraînés par l’état vétuste de certains biens. Certes, il reste le fameux cachet de l’ancien : la pierre, les poutres, les tommettes, le parquet détrônent encore pour beaucoup les plans plus rationnels et les espaces lumineux du neuf.

Réussir son premier achat immobilier

Attention au coup de coeur qui fait chavirer les esprits. Car coup de coeur ne signifie pas forcément bien idéal et adapté. Première chose à accomplir : s’assurer de sa capacité budgétaire. Il faut donc hiérarchiser ses critères. Appartement ou maison . Neuf ou ancien. Avec ou sans travaux. Proximité du travail, des écoles, des commerces ou des transports. Etage ou rez-de-chaussée, avec ou sans ascenseur. Terrasse, parking ou jardin . Le tout pour dégager un compromis entre ce que l’on souhaite et ce que l’on trouve.

C’est le jour J ? Il faut s’informer de l’état du bien visité, de la cave au grenier. Et ne pas hésiter à revenir de jour, de nuit, la semaine, le week-end. Le meilleur moyen pour mesurer la luminosité, le bruit des voisins ou de la rue. C’est aussi le moment de s’informer du montant de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Dans le cadre d’une zone pavillonnaire, il faut s’intéresser au coefficient d’occupation des sols (COS) pour connaître les possibilités d’extensions horizontale et verticale de sa maison… et de celles des voisins !

Comment réduire son impôt sur les intérêts d’emprunt

Tout d’abord, il était auparavant impossible de déduire quoi que ce soit. C’est donc un avantage pour les acquéreurs de résidence principale, uniquement, qui doivent avoir contracté leur prêt auprès d’un établissement bancaire. Ensuite, il faut rappeler qu’il s’agit d’une réduction d’impôt – qui ne peut porter que sur les intérêts d’emprunt – et non d’une déduction d’impôt. Dans le cas de la déduction, on part de la charge déductible qui est soustraite de la base de calcul de l’impôt alors que la réduction d’impôt est ôtée du montant de l’impôt en lui-même. Ce mécanisme est donc plus intéressant puisqu’il s’agit d’une réduction d’impôt pure et dure. Certes, il est légitime de se demander quel est l’intérêt de déduire des intérêts d’emprunt quand on ne paye pas d’impôt ? Il y en a un et c’est la nouveauté de cette disposition. Par exemple, une personne qui déduit 1 500 € d’intérêts d’emprunt et qui ne paye que 500 € d’impôt recevra la différence, soit 1 000 € par le Trésor public.

Les limites de cette mesure

Elle a été mise en place dans le cadre d’une promesse électorale. Or, de manière absolue, si tout le monde peut en bénéficier, elle peut créer des inégalités. Il a donc été nécessaire de plafonner la réduction d’impôt, parce qu’elle avantage les plus gros emprunteurs, et d’un point de vue équitable, il fallait éviter que les plus aisés soient tentés d’abuser du système avec des dérives spéculatives. Cependant, ce sont les personnes les moins fortunées qui empruntent avec les délais les plus longs et qui par suite ont beaucoup plus d’intérêts d’emprunt. Elles sont donc les plus pénalisées par ce plafonnement. Pour un couple qui emprunte 100 % du montant de son achat sur une durée longue, l’effet mécanique est moins intéressant que pour un prêt d’un montant et d’une durée inférieurs.

Quelle est la portée réelle de cette mesure ?

Le plafonnement a considérablement réduit l’effet d’annonce. Et il est évident que face à un immobilier onéreux et des taux d’intérêt qui augmentent, le bénéfice est moindre pour l’acquéreur. Cette mesure ne fera que lisser les hausses. Par conséquent, le mécanisme de facilitation escompté pour l’acquisition d’une résidence principale reste limité. De plus, elle coûte cher à l’Etat. Mais 100 % des personnes qui en profitent, jouissent tout de même d’une réduction d’impôt qui peut atteindre 3 000 € la première année pour un couple marié.

Qui peut en bénéficier ?

La réduction d’impôt (ou « dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ») est ouverte aux prêts contractés auprès d’un établissement financier pour l’acquisition ou la construction de l’habitation principale dont l’acte authentique d’achat a été signé après le 6 mai 2007. L’avantage fiscal s’applique aux intérêts payés à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi, et à tous les accédants. Les contribuables peuvent donc le faire jouer sur l’impôt qu’ils acquittent cette année pour les revenus de 2007.

Comment profiter de la réduction ?

Les intérêts d’emprunt payés au titre des cinq premières années de remboursement ouvrent droit à un crédit d’impôt plafonné. Soit 40 % du montant des intérêts payés au titre de la première annuité. Puis 20 % du montant des intérêts payés pour les quatre annuités suivantes, dans la limite annuelle de 7 500 € d’intérêts versés pour un couple soumis à imposition commune, 3 750 € pour un célibataire, majorés de 500 € par personne à charge (250 € pour un enfant en garde alternée). Cela correspond donc pour les quatre dernières annuités à une réduction d’impôt de 1 500 € pour un couple, 750 € pour un célibataire et 100 € supplémentaires par personne à charge. Pour les personnes handicapées célibataires, le montant des intérêts versés est plafonné à 7 500 € et 15 000 € pour les couples soumis à l’imposition commune dont l’un des deux est handicapé. Le crédit d’impôt s’ajoute à certains prêts aidés, et notamment le prêt à taux zéro (PTZ). Dans ce cas, le crédit d’impôt est calculé sur les intérêts supportés par les acquéreurs au titre des prêts complémentaires au PTZ : prêt immobilier ordinaire, prêt épargne-logement.

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Le guide complet sur le pret immobilier

Acheter un bien immobilier pour sa résidence principale, pour la location ou encore pour la revente, beaucoup l’envisage, mais beaucoup l’ont déjà fait également. A votre tour, vous avez aussi envie de vous lancer dans cet investissement. Vous vous demandez alors comment faire pour bénéficier du meilleur taux pour votre prêt immobilier. Ainsi, sachez avant toute chose que l’emprunt immobilier est soumis à de nombreuses conditions, hormis l’apport personnel, d’autres conditions doivent être considérées. Les détails.

Le rôle majeur des revenus dans le prêt immobilier

Condition majeure et principale, notons les revenus. En effet, les revenus de l’emprunteur jouent gros dans l’obtention d’un prêt immobilier. A savoir que plus le revenu est important plus les chances seront d’obtention du prêt considérables. Une option qui consiste généralement à vérifier le taux d’endettement de la personne concernée. En dessous du taux moyen de 30%, les revenus modestes se verront opter d’office pour des prêts aidés (PTZ Plus, prêt Paris logement, prêt action logement).

La sécurité financière de l’emprunteur

immobilierUne stabilité financière irréprochable compte aussi bien dans l’étude préalable des banques. Une vérification qui représente en quelque sorte une sécurité pour que la demande en elle-même acquiert une certaine crédibilité. Une sûreté qui prouvera la capacité de l’emprunteur à rembourser régulièrement les mensualités jusqu’au terme du prêt.

La condition sanitaire fait elle aussi partie des modalités liées à l’emprunt immobilier. Il est vrai que l’acquisition d’un prêt immobilier en 2018 ne repose en aucune manière sur la santé de l’emprunteur. Néanmoins, pour acquérir et contracter une assurance d’un emprunt immobilier, un questionnaire de santé fera partie des paperasses à remplir auprès des institutions de crédit. Ainsi, en cas de maladies ou autres problèmes sanitaires, il se peut que l’assurance soit refusée.

Vous voulez franchir l’étape, et faire une demande de crédit immobilier ? Vous êtes actuellement informer des différentes conditions, à vous de prendre les décisions.

Les options de remboursement du crédit immobilier

Les modalités de remboursement du crédit immobilier sont généralement préétablies à la différence de la forme que chacune d’elle peut avoir. Parmi lesquelles, le remboursement par échéances constantes. Il s’agit ici des échéances de remboursement qui restent inchangées jusqu’au terme du crédit immobilier. Aussi, le remboursement par différé d’amortissement qui consiste à l’unique règlement des intérêts au départ du crédit puis au remboursement du capital en différé. Et enfin le remboursement « in fine », soit plus explicitement, l’emprunteur aura le privilège de ne régler uniquement que les intérêts pendant toute la durée du crédit et remboursera le capital en une seule fois.

Aménager un remboursement de crédit immobilier

Pour toute souscription à un crédit immobilier, des aménagements de remboursement sont à prévoir. Vous serez néanmoins amenés à prévoir des échéances modulables à la hausse ou la baisse en rapport à la situation financière. Ceci dépendra alors de la hausse ou la baisse de vos revenus. Un de vos principaux avantages avec l’aménagement du remboursement de crédit immobilier est que vous pourrez aussi décider par vous-même de suspendre les échéances sur une période donnée. L’essentiel c’est que l’ensemble de votre crédit soit déboursé à la période de son échéance.

Il est aussi de votre droit de négocier un remboursement anticipé partiel ou total à votre guise. Ce type de remboursement est surtout utilisé en cas de vente d’un bien, ou de rachat de crédit ou encore de rentrée d’argent.

Par définition, un apport personnel est un investissement qui sort de votre propre trésorerie et que vous allez apporter pour compléter l’emprunt. Le pourcentage minimum de cet apport est de 10%. Mais si vous voulez que l’investissement soit plus sûr, il serait préférable d’atteindre les 30%. A savoir que hormis l’apport personnel, vous serez également amenés à débourser de vos poches les frais divers (frais de dossier, frais de garantie). Les détails.

Où piocher votre apport personnel ?

En tant qu’apport personnel, cette somme est souvent issue de vos propres épargnes. Il est également possible de débloquer une participation entreprise si vous souhaitez acquérir un bien, notamment une résidence principale. Sans oublier, le déblocage d’un produit d’épargne ou d’un héritage. Certains cas précaires peuvent néanmoins avoir droit à quelques faveurs en ayant recours à des prêts à taux réduits (prêt action logement, prêt à taux zéro…). Ce qui signifie qu’il existe plusieurs méthodes pour débloquer un apport personnel.

Comment obtenir un prêt immobilier sans apport personnel ?

Acquérir un prêt immobilier sans apport personnel est en effet faisable malgré le fait que les démarches s’alourdissent et soient un peu plus complexe. Dans ce cas-ci, la banque sera en effet un peu plus exigeante et pointilleuse sur chaque détail de votre dossier (ancienneté professionnelle, sécurité d’emploi, stabilité financière). Sans écarter le fait que les situations les plus crédibles l’emporteront (divorce, maladie…). Quoi qu’il en soit, le taux d’intérêt sera plus élevé que s’il y eu apport personnel. Donc, à vous de choisir la meilleure alternative qui vous convient le mieux.

Optimisez votre projet immobilier et optez pour un prêt qui vous permettra d’en tirer bénéfice. Retenez en tout cas que le taux d’apport personnel idéal est de 30% pour que vous soyez à même d’obtenir un taux avantageux.

Les frais négociables

Les frais de dossier pour un prêt immobilier sont généralement de 1% du montant emprunté. Pour éviter toute mauvaise surprise, soyez vigilants et assurez-vous qu’il est bien question de TTC et non Hors-taxes. D’ailleurs, notez qu’il est de votre libre droit de négocier les différents frais s’afférant aux dossiers. À l’instant où vous éprouvez le besoin de faire un prêt, vous pourriez vous retrouver submerger par des milliers de propositions, comme un taux immobilier credit mutuel, BNP ou boursorama, etc… Il serait cependant plus judicieux de prioriser vos négociations, les taux en premier lieu, et viennent ensuite les frais de dossier. Ne vous laissez également pas méprendre par une minime réduction des frais de dossier car ceci peut constituer un piège qui cachera un taux d’intérêt plus élevé par derrière.

Frais de dossiers : gratuits ou plafonnés

Quelques prêts sont privilégiés par une gratuité des frais de dossier, notamment les prêts à taux 0 + (le PTZ Plus), les prêts immobiliers proposés par la Poste et parfois même lors d’offres promotionnelles proposées par les banques à une occasion donnée.

Ne pas oublier qu’étant réglementés, les frais de dossier sont ainsi plafonnés à une certaine somme. En prenant le cas du prêt d’accession sociale, celui-ci est plafonné à 500 euros.

Différence entre frais de courtage et frais de dossiers

La confusion se créée souvent quand on parle de frais de courtage et frais de dossier dans le cadre d’un crédit immobilier. Il est nécessaire de noter qu’il s’agit ici de deux choses totalement différentes. Le frais de courtage étant le frais du courtier, versé à ce dernier. Et le frais de dossiers étant au profit de la banque, versé directement à la banque.

Comment bénéficier de l’accession sociale à la propriété ?

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L’accession sociale à la propriété est très intéressante, à condition évidemment de pouvoir en bénéficier. Quelles sont les conditions pour bénéficier d’un prêt PSLA ? On vous explique tout en détails.

Découvrir les conditions d’octroi

Pour faire une demande de Prêt Social Location Accession (PSLA), vous devez tout d’abord remplir certaines conditions d’éligibilité comme le rappelle www.logirem-accession.com.

Vous devez être français ou étranger titulaire d’une carte de séjour, bénéficier de revenus inférieurs aux plafonds fixés par la loi, et faire cette demande pour financer votre résidence principale. Si vous répondez à tous ces critères, alors vous pouvez déposer un dossier auprès d’un établissement bancaire qui pourra ou non accéder à votre demande. En réalité, les critères d’acceptation du PSLA sont exactement les mêmes que pour un prêt immobilier classique.

En revanche, les APL sont déduites de la mensualité du prêt pour calculer le taux d’endettement.

Connaître les plafonds de revenus

Pour pouvoir bénéficier de l’accession sociale à la propriété, il faut que le total de vos revenus soient inférieurs aux plafonds fixés par la loi. Le revenu à prendre en compte est le Revenu Fiscal de Référence de l’année n-2. Ainsi, le coût total de votre acquisition ne doit pas dépassé le neuvième de vos revenus. Vous devez également prendre en compte la zone de votre future acquisition.

La zone A concerne l’agglomération parisienne, la Côte d’Azur, le Genevois français, et les grandes agglomérations de province.

La zone B1, concerne les agglomérations de plus de 250.000 habitants, la grande couronne autour de Paris, et le pourtour de la Côte d’Azur.

La zone B2 concerne les agglomérations de plus de 50.000 habitants, et le pourtour de l’Île-de-France.

Et tout le reste du territoire appartient à la zone C.

Nombre de personnes Zone A Zone B1 Zone B2 Zone C
1 37 000 € 30 000 € 27 000 € 24 000 €
2 51 800 € 42 000 € 37 800 € 33 600 €
3 62 900 € 51 000 € 45 900 € 40 800 €
4 74 000 € 60 000 € 54 000 € 48 000 €
5 85 100 € 69 000 € 62 100 € 55 200 €
6 96 200 € 78 000 € 70 200 € 62 400 €
7 107 300 € 87 000 € 78 300 € 69 600 €
8 et plus 118 400 € 96 000 € 86 400 € 76 800 €

Lorsque toutes ces conditions sont remplies, vous pouvez en théorie bénéficier de l’accession sociale à la propriété.

Construire maison en bois : est-ce possible partout en France ?

house-2609603_960_720Dans le marché de construction de la maison en bois, les deux premiers segments à savoir la construction du logement en bois collectif et les extensions-surélévations en bois, ont connu une croissance positive, tandis que celui de la construction de la maison en bois individuelle a subi un ralentissement, ces six dernières années

Marché de construction de la maison en bois individuelle

La construction des maisons individuelles en secteur diffus, se répartit significativement en 2280 maisons sont construites en Auvergne-Rhône Alpes, 1310 maisons dans la région de la nouvelle-Aquitaine, et 995 maisons dans la région de l’Occitanie, dans l’année 2016. Par ailleurs, 2755 maisons individuelles en bois en secteur groupé, sont construites durant cette même période

Marché de construction du logement en bois collectif

La construction du logement en bois collectif, se caractérise globalement par 1880 logements construits dans la région d’Auvergne-Rhône Alpes, 1720 logements dans la région de l’Île-de-France, et 1805 dans la région de la nouvelle-Aquitaine, à la fin de l’année 2016

Marché des extensions-surélévations en bois

Les extensions-surélévations en bois, se résument dans un ordre d’importance en 1530 unités sont construites dans le Pays-de-la-Loire, 1475 dans la région de l’Auvergne-Rhône Alpes, 1425 dans la Normandie, 1180 dans la nouvelle-Aquitaine, 1125 dans la Bretagne, à la fin de l’année 2016

Parts de marché de la construction bois

Le marché de maison en bois individuelle a enregistré 12 435 unités représentant 8,7% la part de marché en 2016, contre 14 500 unités représentant 10,6 la part de marché en 2014 ; avec une régression de l’ordre de 1,9%.
Le marché de logement en bois collectif a enregistré 8 960 unités représentant 4,0% la part de marché en 2016, contre 5 220 unités représentant 2,6 la part de marché en 2014 ; avec une progression de l’ordre de 1,4%.
Le marché des extensions-surélévations en bois a enregistré 9 930 unités représentant 27,80% la part de marché en 2016, contre 9 225 unités représentant 20,1 la part de marché en 2014 ; avec une progression de l’ordre de 7,7%

Le marché de construction de maison en bois en France, offre des perspectives favorables à court terme. Les maisons AXE & D de leurs demandes importantes par les investisseurs, offrent des opportunités de construire des maisons en bois partout en France.

Renégocier son prêt immobilier pour obtenir un meilleur taux

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Il y a quelques années ou mois vous aviez souscrit a un prêt immobilier avec un taux intéressant pour l’époque. Mais aujourd’hui vous constater que les taux immobilier son bien meilleur que celui que votre contrat actuel. C’est la raison pour laquelle vous vous demandez pourquoi ne pourriez vous pas bénéficier d’un meilleur taux immobilier, cela vous permettrai de finir de rembourser votre crédit plutôt ou diminuer votre mensualité.

Vous n’êtes pas sans savoir, que le remboursement d’un prêt immobilier est long et important dans la vie d’un homme. Si vous avez la possibilité de devenir propriétaire plus rapidement et pour moins d’intérêt sur votre somme emprunté, je pense que cela vous fera plaisir de pouvoir rentrer chez vous et de dire que c’est à vous, que vous ne devez rien à personne. Le marché immobilier étant soumis à la variation de l’offre et de la demande, certaine année sont meilleur pour effectuer un investissement immobilier. Et si votre taux est supérieur à 2,6%, que vous avez un capital à rembourser de plus de 70 000 €, que la différence en votre taux et le taux actuel est supérieur à 0.7 % n’hésitez pas à renégocier votre crédit immobilier afin de faire de véritable économies d’argent et de mensualité.

Négocier avec votre banque ou partir à la concurrence ?

Votre banquier ayant lui-même réaliser un emprunt pour vous avancer les fonds de votre prêt immobilier, la baisse du taux de votre crédit qu’il pourra vous accorder ne sera peut être pas aussi importante que si vous changez de banque. Il faut peser le pour et le contre, prenez le temps de réfléchir à tête reposé et vous aurez les idées un peu plus claire. N’hésitez pas à mettre en concurrence votre banquier et une offre concurrente, il y a un coup à jouer. Votre banquier va tenter de vous garder en tant que client en vous proposant des avances qui peuvent être lié à d’autres services que vous avez chez eux. La première chose à faire pour négocier est de faire une demande de renégociation de votre prêt en utilisant un modèle de lettre.

Rédiger une lettre de renégociation de prêt pour votre banque

Vous êtes prêt à franchir le pas. Vous ne savez pas comment faire, avec un site internet gratuit de modèles de lettres pour renégocier un prêt immobilier vous allez pouvoir trouver un exemple de courrier à personnaliser qu’il faudra faire parvenir à votre banque par voie postale afin que votre demande soi prise en compte.

Quels métiers peut offrir une formation en apprentissage dans l’immobilier ?

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Le secteur de l’immobilier est en pleine expansion et offre toujours plus d’emplois. Grâce à une formation en apprentissage dans ce secteur d’activité, de type BTS Immobilier, il est possible de prétendre à différents métiers que vous trouverez détaillés dans cet article.

Devenir agent immobilier

Le premier métier qu’il est possible d’exercer avec une formation en apprentissage ou un BTS Immobilier est celui d’agent immobilier. Véritable commercial, il se chargera de mettre en relation les acheteurs et les vendeurs en vue de vendre ou de louer des biens.

Devenir gestionnaire de biens locatifs ou de copropriétés

Un gestionnaire de biens locatifs ou de copropriétés est en charge de l’entretien, du nettoyage et de la sécurité technique de différents biens immobiliers. Il veille également à la bonne entente entre les locataires ou les copropriétaires et peut gérer certains conflits.

Devenir responsable d’agence immobilière

Le responsable d’une agence immobilière participe à toutes les étapes importantes dans une vente ou la location d’un bien. Il monte les dossiers administratifs et financiers et s’assure de la bonne performance de son agence et déployant tous les moyens nécessaires. Il gère une équipe d’agents immobiliers et cherche à développer son point de vente.

Devenir conseiller immobilier

Un conseiller immobilier gère et coordonne toutes les opérations qui sont liées à l’activité immobilière. Il a pour rôle principal d’informer, de conseiller mais aussi d’orienter les clients à travers toutes ses démarches. Il peut également procéder à des démarches de prospection et se doit être entièrement polyvalent.

Devenir négociateur immobilier

Le négociateur en immobilier est en charge de trouver des biens à louer ou à vendre (en matière de maisons, d’appartements, ou encore de parkings et même de terrains). Il joue le rôle d’intermédiaire entre les vendeurs et les acheteurs d’un bien et joue un rôle dans toutes les transactions immobilières.

Devenir diagnostiqueur immobilier

Le diagnostiqueur immobilier intervient toujours avant l’achat ou la location d’un bien immobilier afin d’en déterminer son état. Il doit contrôler l’amiante, le plomb mais aussi le système électrique, le gaz et les performances énergétiques.

Devenir expert immobilier

Avec une formation poussée, il est également possible de devenir expert immobilier. Un expert immobilier doit pouvoir évaluer au juste prix un bien à la vente ou à la location. Il doit étudier minutieusement chaque dossier afin d’en faire une étude détaillée.

D’autres métiers sont accessibles dans le secteur de l’immobilier avec une formation en apprentissage. N’hésitez pas à vous renseigner.

2 réalisations architecturales qui vous feront davantage aimer l’architecture

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L’architecture : voilà un domaine que l’on n’ose pas approcher alors que l’on ne peut s’empêcher d’être fasciné par les œuvres qui le composent. De l’avis commun, l’architecture est une discipline sophistiquée et souvent abstraite : on ne comprend pas toujours la signification de l’allure du bâtiment, même si on devine aisément que sa construction a relevé d’une remarquable prouesse technique. Voici 6 bâtiments dont l’aspect vous incitera à mieux connaître l’architecture et à vouloir décrypter le fonctionnement spirituel et intellectuel des architectes.

La villa en bois de Robert Harvey construite en 1960

Cette villa se trouve à Kenilworth, une localité du Warwickshire en Angleterre. En 1960, les préoccupations environnementales n’étaient pas si fortes qu’aujourd’hui. Pour autant, certains grands noms de l’architecture contemporaine n’ont pas hésité à exploiter des matières écologiques et des éléments naturels pour mettre en valeur leurs talents. Et justement, en parlant de talents mis en lumière, voici une petite remarque qui prend tout son sens à l’heure où la concurrence fait rage dans tous les domaines.

Si en 1960, les architectes constituaient des portfolios en version « papier », aujourd’hui, la création de sites internet s’impose aux jeunes architectes. Ils y afficheront leurs parcours, leurs réalisations, leurs projets aussi. Même si les architectes senior ont déjà un carnet d’adresses bien rempli par rapport aux professionnels juniors, rien ne les empêche de créer également leur site internet. Les internautes passionnés d’architecture, qu’ils aient ou non un projet en tête, se feront un plaisir de consulter ces sites juste pour y découvrir des ouvrages uniques et originaux.

La maison de verre et d’acier de Philippe Starck

L’ouvrage a été construit à Montfort-l’Amaury. Il s’agit d’une maison technologique préfabriquée, entièrement écologique. Le designer se propose de lancer le concept en collaboration avec l’entreprise Riko experte dans la construction de maisons durables. Les façades extérieures sont faites uniquement de baies vitrées (triple vitrages), fixées à des structures en acier. La maison se prolonge sur une vaste terrasse en bois. Lorsque celle-ci s’ouvre, surprise, une piscine fait son apparition. Enfin, la villa est bâtie dans un parc arboré doté d’une végétation luxuriante.

Les différents prêts immobiliers

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Comprendre les crédits immobiliers

Vous avez un projet d’achat immobilier et vous vous sentez perdu devant la profusion d’offres de crédit. Voici quelques conseils pour éclaircir cette question.

À propos du crédit immobilier

Le crédit immobilier a pour objet le prêt d’une somme d’argent pour l’achat d’un bien immobilier existant ou à construire. Cette opération financière concerne l’acquisition d’un logement ou du terrain nécessaire pour le construire. Il peut s’agir d’une maison, d’un appartement ou d’un immeuble destiné à servir d’habitation principale, exclusive ou incluant un usage professionnel. L’offre de prêt peut aussi inclure les travaux de réparation, d’amélioration ou d’entretien que le logement exige. Elle s’étend aussi à l’acquisition de parts dans une société immobilière.

Vous pouvez obtenir un prêt classique en passant par un organisme financier, une banque ou un courtier. Votre interlocuteur vous propose une offre de crédit. Son montant dépend de vos ressources et sa durée, il est variable de 20 à 25 ans, voire 35 ans pour certaines banques. C’est à vous de choisir entre un taux fixe tout au long du prêt ou un taux variable progressif ou indexé. Une fois l’offre acceptée, les fonds sont débloqués et vous remboursez l’emprunt selon un tableau de financement prévu.

Les autres types de crédits immobiliers

Le prêt épargne logement est accessible si vous possédez un plan d’épargne logement (PEL) ou un compte épargne logement (CEL). À terme, vous pouvez obtenir un prêt à un taux avantageux et une prime de l’État.

Le prêt à taux zéro renforcé (PTZ +) vous concerne si vous êtes un primo-accédant acheteur d’un logement neuf ou ancien avec des travaux. Ce financement partiel est accordé selon vos ressources.

Le prêt conventionné vous sera proposé si l’organisme prêteur a passé une convention avec l’État. Il est accordé selon vos ressources et peut ouvrir droit à l’aide personnalisée au logement (APL).

Le prêt d’accession sociale (PAS) vous sera accordé si vous avez des revenus modestes. Il peut financer entièrement l’opération immobilière.

Des prêts complémentaires existent et sont cumulables entre eux. Faites appel au prêt Action Logement destiné aux travailleurs du privé ou aux prêts réservés aux fonctionnaires. Renseignez-vous aussi auprès des collectivités territoriales, des caisses de retraite complémentaires et des mutuelles.